Le deuxième tour des élections présidentielles se tiendra le 10 avril aux Comores. Les partis éliminés à l’issue du 1er tour ne se sont pas encore convenus du candidat à soutenir.
Le député Mohamed Bacar Dossar - très proche du président d’honneur du Juwa (Soleil) Ahmed Abdallah Sambi - et le colonel Azali Assoumani, arrivé troisième du premier tour le 21 février ont signé un accord électoral dimanche. Mais l’accord n’a pas eu l’effet escompté.
Selon TV5monde, le bureau exécutif du parti Juwa a déclaré que l’accord "n’engage en aucune façon le parti car il s’agit d’engagement personnel et individuel". Ahmed Barwane, numéro 2 du parti a déploré qu’ils ont été "mis devant le fait accompli". "Le choix spectaculaire du colonel Azali ne fait pas l’unanimité du parti", a-t-il précisé. Non seulement le "bureau est contre cette décision", mais il est aussi le seul "habilité à prendre une telle décision", a-t-il fait valoir.
Comme le stipule la constitution, l’archipel des Comores adopte le système de la présidence tournante entre les îles. Ainsi, si lors du 1er tour, seuls les habitants de Grande-Comore ont voté, cette fois, tous les électeurs de l’archipel passeront aux urnes le 10 avril.