Une des victimes qui s’est retranchée dans une loge lors de l’attaque du Bataclan a livré un incroyable témoignage. L’un des tueurs du Bataclan se faisait passer pour un sauveur du GIGN, a-t-elle raconté
Le soir du 13 novembre, la salle de spectacle Bataclan a été la cible d’une attaque terroriste. Quelques otages se sont retranchés dans une loge en bloquant la porte avec un canapé, un mini frigo, rapporte le Figaro. Caroline Langlade qui faisait partie de ces personnes a raconté ce moment effroyable qui a duré 3 heures.
"À chaque coup donné par le terroriste, on a tous tenu la porte, tenu le frigo, tenu le canapé...", a-t-elle raconté le 15 février dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015. Elle a poursuivi son récit en ajoutant "J’ai fait éteindre la lampe, fermer les fenêtres, afin qu’on ne soit pas vus, (...) pour pas que le terroriste voit combien nous étions en regardant par l’interstice de la porte, qui s’entrebâillait à chaque coup qu’il donnait". Mais les assaillants ne seraient pas restés là sans faire, à croire le récit de cette jeune femme.
Les tueurs auraient changé de stratégie en tentant de se faire passer pour un membre du GIGN. "Ouvrez la porte, c’est le GIGN, je viens vous sauver", a lancé l’un des assaillants, selon la jeune femme. Méfiants, les individus retranchés ont procédé à un vote à main levée pour ouvrir ou non la porte. Au final, "le non l’a emporté, d’une courte majorité. Un vote qui a sauvé leur vie", commente le Figaro.
A leur arrivée, les fonctionnaires de la Brigade antigang ont du prendre des précautions pour convaincre les personnes retranchées de sortir. Ils ont du, entre autres, "transmettre un mot de passe, un code, aux personnes retranchées". A ce moment, les assaillants sont tous morts.
Par ailleurs, une des personnes retranchées, ne supportant plus la situation, a sauté par la fenêtre de la loge en criant "Maintenant ça suffit, vous en êtes où ? Est-ce que c’est vous qui êtes derrière la porte ? On veut sortir !".