Les procédures de la justice française dans le cadre du scandale Volkswagen entrent dans une nouvelle étape. Une instruction pour « tromperie aggravée » sur le système de trucage des contrôles antipollution de Volkswagen a été ouverte.
La justice française a ouvert une information judiciaire pour "tromperie aggravée" à l’encontre du constructeur automobile allemand Volkswagen. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire début octobre et dans la foulée, les services de la répression des fraudes ont commencé une enquête administrative.
Selon Nathalie Homobono, citée par France Bleu, les investigations de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ont permis de dévoiler "le caractère intentionnel de la fraude" et "confirment la tromperie sur les véhicules commercialisés en France".
L’ouverture de cette information judiciaire permettra à des milliers de propriétaires de se constituer partie civile. Me François Lafforgue, qui représente une soixantaine de plaignants affirme son satisfecit dans l’avancée des enquêtes surce scandale Volkswagen. Me Frédérik Canoy, qui défend 300 propriétaires, espère que l’ouverture de cette instruction fasse "évoluer les choses", dénonçant que jusqu’ici "personne n’a été indemnisé et les promesses de rappel de véhicules n’ont pas été suivies d’effet".
En France, environ un million de véhicules diesel seraient équipés de ce logiciel truqué. Volkswagen a mis à disposition des propriétaires un numéro et une plateforme en ligne pour répondre aux questions : 0805.805.200, suppport clients Volkswagen.
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