Les deux arrêtés préfectoraux de février 2016 autorisant la pêche aux requins-tigre et requins-bouledogue dans les zones de protection renforcée (ZPR) de la réserve marine ont été suspendus par le tribunal administratif, qui avait été saisi par les associations ASPAS, Longitude 181, One Voice et Sea Shepherd.
Dans le cadre du projet Cap requins 2, deux arrêtés préfectoraux remontant à février 2016 autorisait la pêche de requins au sein de la réserve marine. Plus précisément au niveau des zones de protection renforcée (ZPR).
Une pêche autorisée par ces arrêtés préfectoraux qui ciblait deux espèces de squales : le requin-bouledogue et le requin-tigre.
Mais le tribunal administratif de Saint-Denis a ordonné la suspension de ces deux arrêtés préfectoraux. Le juge des référés a en effet ordonné cette suspension d’arrêtés ce vendredi 13 mai.
Ce sont les associations Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages), Longitude 181, One Voice et Sea Shepherd (1) qui avait saisi le tribunal administratif, dans l’objectif de faire suspendre ces arrêtés, mettant fin à la pêche des requins-bouledogues et requins-tigres.
Le juge a considéré que les consultations nécessaires à l’adoption de cet arrêté n’avaient pas été correctement réalisées, ce qui fragilise le fondement scientifique de ces pêches (cf ordonnance). En effet, le préfet n’avait soumis sa décision à aucun conseil scientifique digne de ce nom, de sorte qu’aucun protocole n’encadrait méthodiquement cette pêche.