La Semaine des mathématiques, qui se déroule du 14 au 26 mars, a pour thème cette année "à travers le temps, l’espace, le mouvement, la maîtrise du corps et de l’esprit".
Le sondage est unanime. Ces jeunes qui participent à la 5e édition de la Semaine des mathématiques jouent tous aux jeux vidéos. Mais cette fois, pour leur vacances, ils ont quitté leur canapé. Ces collégiens et lycéens passent de l’autre côté de l’écran.
"Derrière les jeux vidéos, il y a des maths !"
Tous volontaires, ils ont trois jours pour créer leur propre jeu vidéo. "Ce jeu, Flappy Papangue, largement inspiré de Flappy Bird, nécessite de faire des modélisations, de gérer les tuyaux. Et, le plus compliqué, c’est le décor, le scrolling. Quand le décor arrive au bout, il faut le faire réapparaître, et que le tout s’enchaîne bien. Derrière tout ça, il y a des maths", explique Boris Laval, professeur de mathématiques et intervenant lors de cette Semaine.
S’il y a davantage de lettres que de chiffres sur les claviers d’ordinateurs, programmer un logiciel fait avant tout appel aux mathématiques. Pas de quoi rebuter Emma 15 ans, et Maël, 14 ans, bien au contraire : "Voir les algorithmiques et tout. Moi je m’intéresse à l’algorithmique du visuel, c’est supportable !" ; "Programmer une machine pour qu’elle fasse ce qu’on lui dit, à partir d’un langage qui n’est pas celui qu’on utilise tous les jours".
"Les mathématiques, c’est vieux comme le monde !"
Si, cette année, 200 adolescents doivent participer à ces stages organisés pendant les vacances, ce matin, ils étaient 32 à recevoir la visite du nouveau recteur. Le message envoyé par l’académie est clair : il y a de l’avenir dans les mathématiques.
"Les mathématiques, c’est vieux comme le monde ! Les plus grands théorèmes datent des grecs, et même d’avant. C’est une découverte, un travail de l’esprit, pour dégager des lois universelles, qui aident énormément d’autres sciences", souligne Velayoudom Marimoutou.