En raison de la fermeture de la route du littoral pendant deux heures ce mardi pour des travaux de purges, les usagers de la route ont dû s’armer de patience. Mais pour réaliser de nouveaux travaux et laisser place aux cordistes : une nouvelle fermeture totale aura lieu dimanche 6 mars de 6h00 à midi, elle est indispensable.
Selon Eric Boiteux, directeur d’exploitation et d’entretien à la DRR, la fermeture de la route du littoral dimanche 6 mars aurait été prévue une journée avant l’annonce de la fermeture de ce mardi.
Il explique :“On a effectué une première inspection héliportée dimanche dernier suite à de premiers éboulements qui s’étaient produit samedi. Et on a eu ce nouvelle événement lundi matin qui a conduit à réaliser ces purges en urgence.”
Une fermeture totale nécessaire pour des purges
Les événements qui ont étaient identifiés dimanche dernier nécessitent quand même des purges qui seront effectuées dimanche matin.
Cela fait 10 tonnes entre hier et aujourd’hui sans doute plus avec les purges de dimanche prochain pourtant selon Éric Boiteux cela ne représente que peu au regard du volume total de la falaise.
Il ajoute : “Mais par contre, sur des volumes qui arrivent sur la chaussée, je dirais que parfois un kilo peut suffire lorsqu’il arrive directement sur la chaussée.”
À partir du moment où la chaussée menace d’être impactée, ces services sont obligés d’effectuer des purges. Le directeur d’exploitation confie : “Les purges d’aujourd’hui c’est une grande satisfaction, elles se sont déroulées en un temps record et surtout nous avons pu rouvrir la route sur quatre voies.”
Pour certains la route du littoral est dangereuse, elle semble plus fragile à chaque épisode de fortes pluies. Cependant Eric Boiteux explique : “Elle n’est pas forcément plus fragile avec le temps mais effectivement à chaque forte pluie les experts et nous aussi enregistrons des chutes de pierres importantes.”
C’est la raison pour laquelle un basculement est mis en place. Un basculement qui est imposé depuis l’ouverture de la route et dont les seuils sont au fur et à mesure relevés en fonction de la sécurisation. Éric Boiteux ajoute : “Mais il est clair que 90% des chutes de pierres se produisent après les pluies.”
Un seule solution : l’éloignement
L’angoisse reste tout de même un éboulement de grande ampleur comme celui de 2006 . Mais il n’est pas possible d’anticiper ces éboulements.
Le directeur d’exploitation déclare : “Malheureusement, la seule solution à ce risque c’est l’éloignement ce qui est le projet actuel de la Nouvelle Route du Littoral. Les éboulement de grande ampleur ne peuvent pas être anticipés et ne peuvent pas être retenus par les dispositifs actuels. La solution passera donc par la Nouvelle Route du Littoral et on l’attend avec beaucoup d’impatience.”
Pour les travaux de la NRL la région prévoit 250 jours de basculements sur deux ans et demi. Mais selon Éric Boiteux, cela n’affectera pas la circulation.
Il explique : “Les basculements qui vont avoir lieu pour la construction du viaduc notamment sont des basculements de nuit.”
Actuellement , ils effectuent entre 20 et 50 basculements de nuit pour l’entretien actuel de la route. Ces derniers ne sont généralement pas visible pour les usagers de la route puisqu’ils se déroulent entre 21 heures et 4 heures du matin.
Le directeur d’exploitation déclare : “Il y a très peu de circulation la nuit, donc pas d’embouteillages.” Selon lui, ces 100 jours de plus ne vont pas impacter la circulation et n’auront pas du tout les même conséquences que les basculements côté mer.