Alain Giresse, l’ancien milieu de terrain de poche a assisté à la victoire écrasante des Bleus contre l’Islande ce dimanche 3 juillet au Stade de France. Dans une interview accordée au Figaro, il a fait l’analyse du match France-Islande et donne sa vision sur la demi-finale face à l’Allemagne.
Griezmann – Payet : c’est du très haut niveau
Cette belle prestation des Bleus contre l’Islande (5-2) restera gravée dans les mémoires pour cet Euro 2016. Qualifiés pour les demi-finales, les hommes de Didier Deschamps se sont démarqués par leur qualité de jeu, observe Alain Giresse. "Face à une équipe surprenante, mais qui n’était pas un foudre de guerre, l’équipe de France a fait le match qu’on attendait d’elle", a-t-il indiqué au Figaro. Le champion d’Europe 1984 avec les Bleus a été particulièrement séduit par deux joueurs : Antoine Griezmann et Dimitri Payet. "Ils sont devenus des joueurs très importants de l’équipe. Ils prennent une telle dimension technique… Griezmann-Payet, c’est du très haut niveau", a-t-il confié.
L’Allemagne, une équipe solide
Les Bleus affronteront l’Allemagne lors de la demi-finale de l’Euro 2016 qui se tiendra ce jeudi 7 juillet. "C’est une affiche qui réussit d’ailleurs plus aux Allemands qu’aux Français contrairement aux France-Brésil", a déclaré Alain Giresse. Selon lui, cette rencontre promet de nombreux symboles. En ce qui concerne l’équipe allemande proprement dite, l’ancien milieu de terrain de poche y voit de la solidité et beaucoup de qualités individuelles, ainsi qu’une discipline collective et de la maturité. "Ils sont passés, pour un quart de finale contre l’Italie, d’une défense à quatre à un 3-4-3 sans qu’il y ait besoin d’en faire un débat, car dans cette équipe, l’animation reste la même en zone et les joueurs savent s’adapter à ces changements", a-t-il constaté.
La clé de la réussite face à l’Allemagne
Pour battre les Allemands, les Bleus doivent miser sur trois forces, estime Alain Giresse, à savoir rigueur, détermination et agressivité. "Je parle d’agressivité sans le ballon bien sûr, mais surtout avec le ballon", a-t-il ajouté en soulignant qu’il ne faut pas uniquement penser qu’à défendre. "Bien sûr il faudra être solide derrière. Mais il faut utiliser nos atouts et nos atouts sont sur le plan offensif. Ils sont réels", a-t-il insisté.