Il s’agit d’Adel Haddadi, un Algérien, et d’un ressortissant pakistanais connu sous le nom de Mohamad Usman. Ces derniers étaient interpellés en décembre dans un centre de réfugiés à Salzbourg, une ville autrichienne.
Plus de neuf mois après les attentats du 13 novembre ayant tué 130 personnes, Vienne remettra prochainement à la France deux suspects. Ces derniers, suspectés d’avoir voulu participer aux attentats de Paris, vont intéresser la justice dans le cadre de l’enquête ouverte après ces attaques meurtrières. Adel Haddadi, un Algérien et Mohamad Usman, un Pakistanais, respectivement âgés de 28 et de 34 ans ont été arrêtés le 10 décembre dernier dans un centre de réfugiés à Salzbourg, une ville située à l’Ouest de l’Autriche.
Selon une source proche de l’enquête en France citée par 20 Minutes, les deux hommes avaient fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen émis par la France. Dans la foulée, le transfèrement prochain des deux hommes a été confirmé. Une autre source a révélé qu’Adel Haddadi "devait vraisemblablement participer aux tueries de Paris". Il était arrivé sur l’île grecque de Leros le 3 octobre, en se mêlant au flux des réfugiés syriens. Il s’est alors glissé avec Mohamad Usman et les deux Irakiens, non reconnus, qui s’étaient fait exploser près du Stade de France à Saint-Denis le soir du 13 novembre.
Une fois arrivés à Leros, les futurs kamikazes du stade ont réussi à franchir les contrôles sans rencontrer de problèmes. Toutefois, après plusieurs contrôles, la police grecque a découvert que les passeports d’Haddadi et d’Usman étaient faux. Ils étaient alors placés en détention puis incarcérés jusqu’au 28 octobre. Ils avaient ensuite rejoint l’Autriche où ils étaient logés dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile jusqu’à ce qu’ils soient interpellés. Après son arrestation en Autriche, Haddadi avait déclaré aux enquêteurs avoir voulu partir pour la France afin d’y "accomplir une mission".