Après la mobilisation de nombreux policiers dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 octobre, Jean-Marc Falcone, le patron de la police a déclaré qu’il comprenait "l’émotion" des agents de la paix. Il assure leur apporter "le soutien de la hiérarchie".
Dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 octobre, des centaines de policiers ont manifesté sur les Champs-Elysées après l’attaque au cocktail Molotov ayant blessé quatre agents, dont deux, dans un état grave. Vingt-quatre heures après cette mobilisation, le directeur général de la police nationale Jean-Marc Falcone a déclaré mardi soir avoir "appelé à l’apaisement". Le patron de la police a assuré comprendre leur "émotion" et leur apporter "le soutien de la hiérarchie".
Après cette manifestation surprise de centaines de policiers, Jean-Marc Falcone avait saisi la "police des polices". Il a souligné qu’il déciderait "des suites à donner d’ici une semaine ou 15 jours", rapporte Europe1. Mais, après une réunion avec des responsables policiers de l’Essonne, le patron de la police nationale a mis l’accent sur les renforts promis par le gouvernement. Ces derniers, selon lui, sont "de nature à répondre à leurs légitimes revendications".
De son côté, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a affirmé mardi qu’il comprenait "l’exaspération" des policiers qui ont manifesté à Paris. Le locataire de la place Beauvau a toutefois fait un rappel à l’ordre à la "déontologie" de leur profession. "Ils manifestent une exaspération que je comprends, même si je leur dis très clairement qu’on ne peut pas, quand on est policier, défiler avec des voitures de police et des gyrophares parce que ce n’est pas conforme à ce qu’est la déontologie de la police dans la République", a-t-il expliqué.