Les deux soeurs de Mariame, cette Bénédictine de 60 ans retrouvée morte, le corps couvert d’hématomes, sont passées aux aveux. Ce sont elles qui ont frappé à plusieurs reprises leur soeur.
Douze ans après leur première audition, les deux soeurs doivent de nouveau répondre aux questions des enquêteurs. À l’époque elles sont entendues par les policiers pour avoir conservé leur tante momifiée pendant 23 ans. Selon elles, c’est un prêtre indien qui leur avait assuré que leur tante aller ressusciter.
Pour ces faits, les deux soeurs ne sont sanctionnées qu’avec une amende de 38 ans, pour non déclaration de décès. Aujourd’hui, c’est une peine bien plus lourde qui pèse sur les deux gardées à vue.
Les gendarmes de la section de recherches de Saint-Benoît les soupçonnent d’avoir frappé à plusieurs reprises leur troisième soeur, âgée de 62 ans. L’autopsie révèle de nombreux hématomes sur le corps de Mariame. Ces hématomes ont eu pour effet de capter le sang de la victime. D’après les médecins, la sexagénaire serait morte d’un manque de sang dans le corps.
Dans la journée du jeudi 29 décembre, les deux suspects sont passées aux aveux face aux enquêteurs. Elles reconnaissent avoir porté de nombreux coups à leur soeur. Les faits se sont déroulés à leur appartement situé au premier étage de l’immeuble familial, dans la rue Alexis de Villeneuve à Saint-Benoît.
D’après leurs déclarations, elles auraient frappé Mariame pour la calmer lors de ses crises d’hystérie. Les violences remonteraient à au moins 8 jours. Les deux soeurs seront présentées ce vendredi 30 décembre au juge pour coups mortels.