Ce jeudi 7 septembre, Wilson D. comparaissait au tribunal correctionnel de Saint-Denis pour des faits de violence à l’encontre de sa grand-mère de 82 ans et sa voisine.
C’est une affaire entre une grand-mère et son petit fils qui se termine horriblement mal. Wilson.D était accusé de violence à l’encontre de sa grand-mère et de sa voisine. Des faits qui auraient duré plusieurs années. Il comparaissait au tribunal correctionnel de Saint-Denis.
C’était un jour, comme un autre pour Wilson.D. Entre alcool et zamal, les esprits s’échauffent et il finit par s’embrouiller avec sa grand-mère. Les cris de la personne âgée alertent la voisine qui intervient. Wilson s’en prend à la voisine de 56 ans et lui assène deux gifles. Les deux victimes ont donc porté plainte contre Wilson.D.
Wilson.D, 42 ans, était hébergé chez sa grand-mère à sa sortie de prison jusqu’en mars 2023. Une cohabitation qui aurait rapidement mal tourné puisque comme le rapportent les témoignages familiaux, “ils étaient comme chiens et chats”. La relation entre la grand-mère et son petit-fils était tumultueuse et l’alcoolisme des deux n’a visiblement pas aidé à calmer les ardeurs de chacun.
Ainsi, Wilson D. était accusé par sa grand-mère de maltraitance en lui portant régulièrement des coups et insultes. La grand-mère de Wilson a 82 ans et a récemment fait un AVC. Les faits de violences présumées sont corrélés par l’enquête de voisinage qui relate fréquemment “des cris, des coups et la grand-mère hurlée qu’on ne la tape pas”. Wilson D. a réfuté ces éléments. Pourtant, son cas semblait déjà scellé.
Multirécidiviste pour des faits de violences et d’exhibitionnisme sexuel, Wilson D. s’est défendu en expliquant que sa grand-mère “le poussait à bout”. Cette dernière, quant à elle, a qualifié le prévenu de “tyran, très exigeant, qui m’a déjà tapé avec une chaise”.
Quant à la voisine, elle a qualifié Wilson, lors de son audition, de “quelqu’un de mauvais, qui aime exhiber son sexe dans la rue et le montrer quand il s’embrouille avec sa grand-mère”.
A la rue depuis les faits et bénéficiaire du RSA, Wilson D. comparaissait ainsi ce jeudi après-midi. Le substitut du procureur a estimé que Wilson était “en fuite” et que malgré ses 42 ans il “n’avait jamais travaillé”. Des éléments qui, selon ce dernier, projettent un “énième passage à l’acte”.
De ce fait, Wilson D. a été condamné à 12 mois d’emprisonnement, et 6 avec sursis. Puis deux ans de suivi avec obligation d’obtenir un travail et une formation et se faire soigner. De plus, il est interdit d’approcher sa grand-mère.