Ce matin, une trentaine de transporteurs ont réalisé une opération escargot pour exprimer leur mécontentement concernant le marché de la Nouvelle Route du Littoral.
Des dizaines de transporteurs ont manifesté contre les attributions de marché sur la Nouvelle route du Littoral. Ils réclamaient de nouvelles négociations avec la Région Réunion.
Une opération escargot a démarré dans l’Est ce matin. Les dizaines de camions ont évolué lentement jusqu’à Saint-Denis. Actuellement, ils se trouvent sur la Route du Littoral et se dirigent vers le Port avant de revenir sur le chef-lieu. Il y a eu jusqu’à 10 kilomètres d’embouteillages ce matin dans le Nord.
"Aujourd’hui, après de longues négociations, on n’avait plus le choix. C’est une revendication tout à fait légitime de la part d’entreprises qui ont obtenu un marché sur la nouvelle route du littoral et qui aujourd’hui ne peuvent pas travailler", a assuré Eric Narassamy, président du Syndicat des professionnels et sous-traitants de La Réunion.
"Nous, les sous-traitants, nous travaillons dans des conditions de travail déplorables, on souhaite être sous-traitants, mais surtout être reconnus comme sous-traitants, dans des conditions correctes", ajoute-t-il.
Cet après-midi, les transporteurs en colère installés au Port ont discuté avec les représentants de la Région Réunion, Dominique Fournel, 11e vice-président du conseil régional et délégué à la Nouvelle route du littoral, s’est rendu sur place.
Au terme d’une après-midi de négociations, un accord a été trouvé entre les deux parties.
Le prix de la tonne d’andins fixé aux alentours de 17 à 18 euros a été élevé aux environs de 23 à 25 euros/tonne au terme des discussions. Initialement, les transporteurs demandaient 30 euros par tonne d’andins.
