sipa - faouzi lamdaoui
Ce lundi 05 octobre va débuter le procès de Faouzi Lamdaoui, l’ancien conseiller et homme à tout faire de François Hollande. L’objet de sa poursuite porte sur l’abus de biens sociaux.
Abus de biens sociaux
L’ancien conseiller de François Hollande, Faouzi Lamdaoui, va comparaître devant les juges à Paris, ce lundi et ce mardi. Il est poursuivi pour abus de biens sociaux et de blanchiment d’abus de bien social. L’affaire inclut également une société de transports, Alpha Distributions. L’accusation pointe donc du doigt le fait que Faouzi Lamdaoui, officiellement salarié de cette entreprise, était en réalité le gérant. Ainsi, l’homme aurait perçu de ladite société en 2007 et 2008, une rémunération supérieure à celle qu’il a déclarée. La Justice prendra également en compte l’inculpation pour "faux et usage de faux". Ce scandale avait contraint l’homme à démissionner de son poste de conseiller à l’Élysée, il y a un an de cela.
D’autres personnes impliquées dans l’affaire
Une perquisition au domicile de Faouzi Lamdaoui, en 2014, a permis de découvrir le pot aux roses. Les investigateurs relèvent des sommes élevées que l’ancien chef de cabinet de François Hollande a perçues sans les déclarer au fisc. Les sommes en question atteignent jusqu’à une centaine de millions d’euros. La peine encourue est de cinq ans d’emprisonnement et le versement de 375.000 euros d’amende. Le frère de M.Lamdaoui, le gérant de droit d’Alpha Distributions et un des salariés sont également cités à, comparaître pour "blanchiment d’abus de biens sociaux" et "recel".
Une défense qui nie tout
Du côté de la défense, l’avocat de Faouzi Lamdaoui, Me Ardavan Amir-Aslani, rejette en bloc toutes les accusations visant son client. "Il n’y a aucun abus de bien social de quelque nature que ce soit. Le patrimoine de M. Lamdaoui est parfaitement connu et régulièrement déclaré auprès de l’administration fiscale", a-t-il affirmé. Pour l’heure, François Hollande, un des plus grands proches de l’homme n’a pas émis de commentaire sur l’affaire.
