Lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale mercredi 7 février, le Premier ministre Gabriel Attal a été interpellé non pas par le député Kamardine, mais par le président du groupe Les Républicains, Olivier Marleix. Celui-ci a exprimé les préoccupations concernant la situation à Mayotte….
Le Premier ministre a exprimé son mécontentement concernant la situation à Mayotte, la décrivant comme "insupportable". Il a souligné qu’une telle crise médiatiserait davantage si elle se produisait dans un département de l’Hexagone. Gabriel Attal a salué l’efficacité des forces de l’ordre dans leurs interpellations, tout en liant la reprise du dialogue à la nomination d’un interlocuteur, encourageant les collectifs à saisir l’opportunité d’échanger avec les élus et les représentants de l’État, rapporte Le Journal de Mayotte.
Gabriel Attal a martelé que les manifestants à Mayotte luttent contre "une situation insupportable", tandis que les Forces vives bénéficient d’une plus grande crédibilité. Malgré cela, la démarche demeure similaire.
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Le Premier ministre, par ailleurs, a confirmé avoir respecté sa promesse concernant le démantèlement du camp de Cavani, évacuant 200 personnes sur 700, et demandé une accélération pour achever le processus. Il a souligné les défis persistants, y compris la lutte contre l’immigration illégale, appelant à un renforcement des moyens de la Marine nationale.
Gabriel Attal a aussi évoqué les points censurés par le Conseil constitutionnel dans la loi Mayotte, appelant à les intégrer à nouveau. Il a également annoncé la refonte de l’opération Shikandra contre l’immigration clandestine. Le gouvernement se montre ouvert aux élus et aux Forces vives, mais reste à voir si toutes les mains tendues seront saisies et sous quelles conditions. Estelle Youssouffa lui a proposé que les parlementaires puissent engager des négociations, recevant son accord de principe.
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