Trois grandes surfaces sont bien restées ouvertes ce dimanche après-midi même s’ils s’exposent à une astreinte de 200 000 euros par magasin.
Trois magasins des enseignes du groupe Vindémia et Carrefour sont bien restés ouverts ce dimanche après 13 heures. Le responsable syndical Philippe Maillot de la Fédération Commerce et Service de la CGTR, qui avait logé un référé contre le groupe Vindémia la semaine dernière, a récupéré des tickets de caisse des magasins.
Il les transmettra ensuite à l’avocat de la CGTR qui se chargera de déposer le dossier en Justice. Philippe Maillot a tenu à rappeler que ces grandes surfaces ont ouvert cet après-midi en toute illégalité.
Mais pour les clients interrogés, cette ouverture est une aubaine en cette période de fête. Beaucoup ont profité de l’occasion pour faire leurs courses et terminer les achats de Noël. Selon eux, une ouverture occasionnelle le dimanche après-midi, pendant la période des fêtes par exemple est une bonne chose.
Pour les commerçants des galeries marchandes également, l’ouverture de l’espace commercial est saluée. Pendant ce mois de décembre, ils enregistrent ainsi plus de ventes durant les fêtes et profitent également de cette ouverture dominicale.
Certains employés nous ont également livré leur sentiment quant au travail le dimanche après-midi. Une situation qui leur permet d’avoir un salaire plus important à la fin du mois.
Commerçants, clients et employés semblent tous trouver leur compte dans cette ouverture dominicale contrairement aux syndicalistes. Ces derniers s’attachent aux textes juridiques et insistent sur le fait que la loi doit avant tout être respectée.