Les tentatives de tricherie lors des épreuves du baccalauréat 2014 sont en augmentation de 9,8% (515) par rapport à 2013 (469).
Avec près de 10% de tentatives en plus lors de l’édition 2014, selon les chiffres de l’éducation nationale publiés par Le Parisien samedi 2 mai, la triche au bac est en forte hausse. Au total, "515 dossiers de tentatives de fraude ont été présentés en 2014 aux commissions, contre 469 l’année précédente", révèle le quotidien, qui souligne que 385 de ces dossiers instruits ont été suivis de sanctions (contre 325 en 2013).
"Le nombre de copies falsifiées (à partir, par exemple, de documents enregistrés sur une calculatrice programmable) a bondi de 5,3 points entre 2013 et 2014", note encore le journal. "Le service interacadémique des examens et concours (Siec) qui gère les examens et les concours de l’Ile-de-France, a constaté une explosion du plagiat entre 2013 et 2014 (+104,35%) bien que leur nombre reste modeste de 23 à 47, soit un quart des tricheries récentes l’an passé dans cette académie", poursuit le quotidien.
Selon les chiffres obtenus par Le Parisien, la fraude au baccalauréat se divise ainsi :
-plagiat (dans les copies), 6,6 %
-plagiat (dans les dossiers), 11,3 %
-téléphone portable et calculatrice, 30,9 %
-discussion entre candidats, 5,4 %
Qu’en est-il des sanctions ?
Le nombre de dossiers pénalisés a grimpé en flèche. D’une année sur l’autre, ce chiffre a augmenté de 18,5%, passant de 325 en 2013 à 385 l’année dernière. Le Parisien rappelle qu’en cas de fraude, il existe plusieurs types de sanctions. Elles peuvent se montrer relativement clémentes (privation de mention, blâme avec inscription dans le livret scolaire) en cas de triche moins importante. Dans les cas les plus graves, les sanctions sont plutôt sévères (interdiction de passer le bac et les diplômes de l’enseignement supérieure pendant 1, 2, 5 ans ou à vie, sanctions pénales).