Afin d’évoquer le plan d’action sur le syndrome d’alcoolisation fœtale (Saf), Nicolas Durand, le directeur général adjoint de l’ARS Océan Indien intervenait en direct au 12h30 d’Antenne Réunion.
Des conséquences très importantes pour le bébé
La consommation d’alcool par une femme enceinte pour son futur bébé peut favoriser plusieurs pathologies, comme l’explique le directeur général adjoint de l’ARS Océan Indien Nicolas Durand.
"Les conséquences pour le bébé peuvent être très importantes, avec des handicaps très lourds. Et aller jusqu’à des troubles du comportement, ou des troubles de l’apprentissage, des difficultés sociales, des difficultés éducatives... Une très large palette de déficiences et de handicaps".
En revanche, le directeur général adjoint estime plus difficile à confirmer si La Réunion est plus impactée qu’une autre région par cette problématique.
Un plan d’action sur le syndrome d’alcoolisation fœtale
Afin de lutter contre ce fléau, un plan d’action sur le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) a été mis en place. Il a été dévoilé ce matin en présence de Danièle Jourdain-Menninger, présidente de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Milca).
3e région de France pour la mortalité liée à l’alcool
"L’objectif de ce plan est de mieux connaître ce syndrome. Aujourd’hui, un certain nombre d’indices laissent à penser qu’il s’agit d’un problème important. La Réunion est la troisième région de France pour la mortalité liée à l’alcool. Il y a une consommation en moyenne moindre qu’en Métropole, mais des femmes et des hommes qui consomment beaucoup d’alcool : 36 verres par semaine, contre 26 en Métropole", explique Nicolas Durand.
Retrouvez l’intégralité de l’intervention de Nicolas Durand, le directeur général adjoint de l’ARS Océan Indien, dans la vidéo ci-jointe.