Trente policiers de Philippines ont été tués par des extrémistes musulmans dans le sud de l’archipel.
Au cours de la journée d’hier, dimanche 25 octobre, trente policiers auraient été tués par des rebelles islamiques au cours d’affrontements dans la partie sud de l’archipel. Cette attaque constitue une violation pure et simple de l’accord de paix établi entre le gouvernement philippin et les insurgés musulmans.
Retour sur les termes de ce traité de paix
Ces dernières décennies ont été ponctuées par les attaques d’une rébellion armée dans l’Archipel, le Front moro islamique de libération (Milf). Ces invasions ont d’ailleurs fait des dizaines de milliers de morts. Pour parer à ces crises, le gouvernement philippin avait conclu un accord de paix avec le Milf en 2014. Le traité prévoit notamment la création d’une région autonome dans le sud du pays. Une mesure qui entre dans le cadre de la considération de ce territoire par les cinq millions de musulmans philippins.
Des solutions pour apaiser les conflits
Le problème réside justement dans ces territoires que les musulmans philippins réclament comme le leur. Un projet de loi est actuellement en cours auprès du Parlement pour discuter des conditions de cette terre. Pour l’heure, aucune réponse satisfaisante à la requête des musulmans n’a été apportée par le gouvernement et la mort de ces trente policiers pourraient encore raviver la tension entre les deux partis.