Éricka Bareigts se rendra dans le Cantal les samedi 11 et dimanche 12 octobre. La députée de la première circonscription de La Réunion doit rencontrer les anciens pupilles déplacés en Métropole dans les années 60 et 70.
Le 18 février 2014 est adoptée une résolution symbolique à l’Assemblée nationale : la “responsabilité morale” de l’État est reconnue pour la migration forcée de plus de 1 600 enfants réunionnais. À l’initiative de la résolution adoptée, Éricka Bareigts, avait à cette occasion déclaré “Il est grand temps en 2014 de faire ce travail de mémoire et d’en parler sans être dans un esprit revanchard ni de victimisation."
Huit mois plus tard, la députée de la première circonscription de La Réunion mène une nouvelle action. Comme elle s’y est engagée, elle se “rendra les samedi 11 et dimanche 12 octobre 2014 à Quézac, dans le Cantal pour retrouver les ex pupilles venant de différents départements hexagonaux”, précise un communiqué.
Au programme de ce déplacement, la députée assistera à la projection du documentaire "Une enfance en exil" de William Cally, suivi d’un débat public.
Éricka Bareigts se rendra également au foyer de Quézac. Il s’agit de l’orphelinat dans lequel plusieurs Réunionnais exilés ont été placés.