En tant que chef, président des Français, François Hollande essaie d’assumer son rôle en rassurant et en rassemblant.
Le Figaro rapporte que François Hollande a exhorté aujourd’hui à ne pas "céder à la panique" par rapport aux événements de Joué-lès-Tours, Dijon et Nantes. Le président de la République a lancé son appel depuis l’archipel français de Saint-Pierre et Miquelon où il vient d’arriver en visite.
"Pendant trois jours, il y a eu trois événements très graves. Ces trois événements n’ont pas de lien entre eux mais il y a une concomitance", a-t-il déclaré. "C’est ce qui justifiera une très grande vigilance, un très grand sang-froid. Nous ne devons pas céder à la panique, aux amalgames, aux peurs."
"Il nous faut agir contre les actes de terrorisme même si, pour l’instant, seul l’événement de Joué-lès-Tours a ce caractère", a indiqué François Hollande, exprimant sa solidarité avec les victimes. "C’est dans ces moments que le pays doit se rassembler, faire preuve de sa lucidité".
Samedi en fin d’après-midi, un jeune attaque au couteau des policiers au commissariat de Joué-les-Tours. Les gardiens de l’ordre se défendent en abattant l’individu. Ce dernier s’est fendu sur les policiers en scandant "allah akbar" ("Dieu est grand" en arabe), un slogan vociféré par les terroristes kamikazes lorsqu’ils attaquent leur cible. A Dijon, un homme au volant d’un véhicule a foncé dimanche soir sur la foule en ayant crié le même slogan. A Nantes également, un conducteur a écrasé volontairement des piétons lundi soir. Dans les deux derniers cas, les procureures des deux villes ont assuré que ce ne sont pas des actes terroristes.