Bien que le projet de compagnie low cost Transavia Europe, à l’origine de la grève des pilotes d’Air France, ait été retiré ce jour, les syndicats de pilotes de la compagnie poursuivent leur manifestation.
Après onze jours de manifestation et après avoir obtenu une réponse favorable quant à leur demande, les syndicats des pilotes d’Air France maintiennent la grève. Sous la pression du gouvernement, notamment après l’appel du Premier ministre sur l’urgence de trouver une solution, la direction de la compagnie aérienne cède à la demande des pilotes et retire définitivement le projet de compagnie low cost Transavia Europe. Ce jeudi, Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement a annoncé sur les propos du Matin que "les pilotes ont une responsabilité : il faut que cette grève s’arrête" sachant que l’Etat dispose de près de 16% du capital de la compagnie aérienne.
D’après l’information relayée par Francetv Info, "Air France prévoit d’assurer 48% de ses vols vendredi 26 septembre, au douzième jour de la grève des pilotes, a annoncé jeudi la direction de la compagnie aérienne. Vendredi, le taux de pilotes grévistes devrait être de 58%, prévoit la direction, contre 62% ce jeudi."
Dans la matinée de jeudi, les négociations ont duré près de 4 heures d’après le SNPL, premier syndicat de pilotes (71%), qui a émis une "contre-proposition" après l’annonce de retrait de Transavia Europe. Cette contre-proposition est "actuellement étudiée par la direction", a indiqué Guillaume Schmid, porte-parole du SNPL selon le journal Matin avant de poursuivre sans donner des détails sur le fonds des négociations "dans l’attente, le mouvement se poursuit pour le moment". M. Schmid de reconnaître que "chaque partie est dans une volonté d’aboutir au plus vite".