Après avoir agressé un policier à l’arme blanche, un homme a été tué ce samedi au commissariat de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire). L’agresseur serait un islamiste
Le commissariat de Joué-lès-Tours en Indre-et-Loire a été le théâtre d’une scène de violence ce samedi. Armé d’un couteau, un homme est venu au commissariat vers 14h. Selon Le Figaro qui cite une source policière, il a a hurlé "Allah Akbar" ("Dieu est le plus grand" en arabe) avant d’agresser avec cet arme le policier posté à l’accueil. Il l’a ainsi blessé au visage.
Ayant tenté de calmer l’individu, 3 personnes en tout ont été blessées. Selon le ministère de l’intérieur qui a confirmé l’information dans un communiqué, leur pronostic vital ne semble pas engagé. Quant à l’agresseur, un islamiste qui serait connu de la DGSI pour "ses positions radicales", il a été "abattu" par "des policiers présents, qui ont fait usage de leur arme administrative".
Selon Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l’Intérieur qui est intervenu sur BFMTV, "Pour faire face à la menace, un policier a été obligé d’ouvrir le feu, et devant la virulence de l’agresseur, un deuxième policier a également ouvert le feu". Il a également annoncé que diligentée par le procureur de la république, "Une enquête devra déterminer quelles sont les motivations précises de l’agresseur, puisque pour l’instant, on ne le sait pas".
"L’homme était très déterminé puisqu’il a poignardé plusieurs fonctionnaires de police au visage et au niveau de l’oreille. Il n’y avait pas d’autre choix que d’ouvrir le feu", souligne le secrétaire général SGP Police qui ajoute que "L’homme était aussi très agité, on a évité le pire".
Le ministre Bernard Cazeneuve, qui a d’ores et déjà salué "le sang-froid et le professionnalisme des policiers présents qui ont fait usage de leur arme administrative", se rendra sur place avec le directeur général de la Police nationale.