Le patron des L.A Clippers a été suspendu à vie de la NBA pour avoir proféré des propos racistes, et écope ainsi d’une amende de 2,5 millions de dollars, soit à peu près 1,8 millions d’euros.
Rappel des faits. Cette semaine, le site internet américain très redouté, et redoutable, TMZ a publié un enregistrement audio dans lequel Donald Sterling, propriétaire des Los Angeles Clippers, tient des propos ouvertement racistes.
L’homme d’affaires de 80 ans était en pleine discussion avec sa jeune maitresse qui avait posté sur Instagram une photo d’elle aux côtés de Magic Johnson. "Ça m’ennuie beaucoup que tu veuilles afficher le fait que tu fraies avec des noirs. Tu es obligée de le faire ?", avait demandé en premier lieu Donald Sterling, rapporte sport24 - Lefigaro. L’homme de poursuivre "Tu es lié à des noirs", en rappelant les origines métisses de sa copine :"Je ne suis pas toi, et tu n’es pas moi. Tu es sensée être une délicieuse femme blanche ou une délicieuse femme hispanique".
"Je veux que tu les aimes, mais en privé. Toute ta vie, tous les jours tu peux être avec eux. (…) Tu peux coucher avec eux, tu peux les inviter, tu peux faire ce que tu veux" … Et "Tout ce que je te demande, c’est de ne pas en faire la publicité. Et de ne pas les amener à mes matches", avait-il continué.
Le patron de la NBA monte au créneau
Ces propos ont choqué toute l’Amérique, et le patron de la NBA Adam Silver les a jugés "profondément insultants et blessants". "Le fait qu’ils viennent d’un propriétaire de franchise NBA ne fait qu’aggraver le préjudice et mon indignation personnelle", a-t-il affirmé selon la presse francilienne.
Donald Sterling a été banni à vie de la NBA, et il lui est désormais interdit de diriger un club et d’assister à des matches. L’homme écope également de 1,8 millions d’euros d’amende.
Adam Silver a ensuite ajouté qu’il va demander aux propriétaires de la NBA d’exercer leurs autorités pour obliger l’homme d’affaires déchu à vendre la franchise, qui est évaluée à environ 410 millions d’euros par le sérieux magazine Forbes.