Un dispositif a été testé dans le but de réduire de moitié la quantité de pesticides utilisés dans les vergers de mangues,de letchis et d’agrumes à La Réunion.
Les résultats positifs des phases de test ont abouti à la généralisation du système. Chaque année, plus de cinquante tonnes de produits chimiques sont répandus dans les vergers de mangues, de letchis et d’agrumes, à La Réunion.
Face aux conséquences écologiques, la Chambre d’Agriculture veut limiter l’usage des pesticides et a donc pour cela lancé l’expérimentation d’un nouveau système. Objectif pour la chambre consulaire : réduire de moitié la quantité de produits chimiques en privilégiant des techniques plus respectueuses de l’environnement.
Parmi les dispositifs étudiés figurent notamment le piège à mouches. Le système - qui se présente sous la forme d’un petit entonnoir jaune - diffuse des hormones et des parfums sensés agissant comme des répulsifs pour les insectes indésirables.
Sur l’exploitation d’un professionnel saint-gillois, cet outil a fait ses preuves. Les mangues José et les mangues américaines d’Alexandre Law-Yat sont mieux protégées. Pas moins de 200 pièges doivent être installés sur chaque hectare du verger.
Coût total : 1200 euros. Un budget nécessaire selon l’exploitant qui souligne les 10 à 20% de pertes enregistrées chaque année à cause des mouches et autres oiseaux.
