Laurent Blanc est sorti de son silence dans un entretien accordé à l’Equipe, évoquant l’Euro 2012 et son départ de l’équipe de France.
L’ancien patron des Bleus s’est confié au quotidien sportif l’Equipe. Au sujet de sa relation avec son successeur Didier Deschamps, Blanc est resté évasif : « Quand, à un moment donné, tu penses que quelqu’un t’en veut, c’est que tu penses qu’il a peut-être des raisons de t’en vouloir, non ? », se demande l’ancien sélectionneur des Bleus. Il a par ailleurs ajouté que Didier Deschamps et lui « ne passeraient pas leurs vacances ensemble ». « Il y a des coïncidences difficilement explicables. Moi, Didier, je l’ai rencontré une fois depuis qu’il est sélectionneur, nous nous sommes salués avec beaucoup de respect » a-t-il par la suite raconté.
Concernant l’Euro 2012, Laurent Blanc confie avoir été déçu et trahi par certains de ses poulains. Concernant les critiques d’Evra, le principal intéressé lâche : « On se rencontrera, on se recroisera et je n’aurai pas besoin d’un micro pour lui expliquer ce que je ressens. C’est facile de parler. Mais tu ne peux pas effacer ce que tu as dit à la personne, surtout quand il y avait des gens autour (…) Après toutes les conversations que l’on a eues, son attitude m’interpelle, oui. C’est comme ça. Ce qui me désole, c’est qu’il m’a remercié, qu’il avait conscience que ce n’était pas facile de le rappeler et que, quelques mois plus tard, il dit des choses pareilles. »
Néanmoins pour lui, les deux années passées à la tête de l’équipe de France de football ont été extrêmement enrichissantes. « J’ai connu des galères, j’ai perdu mon père, l’équipe a été privée d’Éric Abidal, ce qui a été très important, cela n’a pas été facile mais j’ai vécu les choses intensément, et c’est pour cela que le football me manque », continue-t-il, ajoutant : « Finalement, même si on y a cru jusqu’au dernier moment, l’issue a été celle à laquelle je m’attendais depuis le mois de février. Parce que, contractuellement, je devais être renouvelé si l’équipe de France se qualifiait pour l’Euro 2012 et que cela n’a pas été fait. Cela prouvait déjà un peu la réticence de mon employeur ».
Pour ce qui est de son avenir, Blanc a affirmé : « On m’a proposé des sélections – des sélections exotiques –, mais, pour moi, il n’y avait qu’une sélection, c’était la sélection française ». Il a également reconnu avoir eu des contacts avec l’AS Roma, assurant au passage qu’il ne s’était pas proposé à l’AS Monaco. Enfin, concernant le Paris Saint-Germain en cas de départ de Carlo Ancelotti ? :« Un, il n’est pas parti. Deux, il lui reste des objectifs à atteindre. Ne parlons pas de choses virtuelles », lâche l’intéressé.