La gestion de l’événement est pointée du doigt. Le préfet de police et le ministre de l’Intérieur sont sous les feux des critiques. L’opposition allant jusqu’à demander leur démission.
Une célébration qui tourne au fiasco, une fête qui tourne à l’émeute, le troisième titre du Paris Saint-Germain a été entaché par des émeutes. Bilan de cette soirée sous tensions : une trentaine de blessés, 39 interpellations, des voitures et des vitrines vandalisées.
Les manifestations festives du PSG sont désormais interdites à Paris. "A l’origine de ces violences, des anciens fans du PSG interdits de tribune au Parc des Princes qui ont affiché leurs couleurs, une banderole ’Liberté pour les ultra’", rapporte France Info.
Depuis ce matin, les réactions s’enchaînent sur ces émeutes de la nuit dernière. Du côté de l’UMP, les critiques pleuvent François Fillon réclame des sanctions contre les "responsables du fiasco" alors que Jean-François Copé demande la démission du préfet de police. Les députés de l’UMP vont également demander la création d’une commission d’enquête pour faire toute la lumière sur ces événements.
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, est également fortement critiqué. Pour Claude Goasguen, "la responsabilité du ministre de l’Intérieur est totale et doit être assumée". Quant à Marine Le Pen, c’était "des déferlements de racailles (qui) ont saccagé le coeur de Paris".
Manuel Valls a réagit ce matin à ces débordements. Sur BFM TV, il a réaffirmé sa confiance au préfet de police et aux forces de l’ordre. Il demande également une réponse judiciaire sévère contre les "fauteurs de troubles". Au Parlement cet après-midi, il a déclaré "condamné de manière ferme les agissements de voyous".