33 grévistes étaient assignés en justice ce vendredi pour entrave à la liberté du travail. Le tribunal a rendu sa décision à 17h30. Il a ordonné que les accès soient libérés sous peine d’amendes.
Les employés de Renault ont entamé une grève depuis le mardi 4 juin afin d’obtenir une augmentation de salaire. La Direction d’Automobiles Réunion a décidé d’assigner 33 salariés pour entrave à la liberté du travail et ce vendredi 14 juin, le tribunal de Grande Instance de Saint-Denis a rendu sa décision. Il ordonné que les accès de la concession soient libérés sous peine d’amendes.
En clair : les grévistes encourent des amendes de 500 euros en cas d’entrave et ce, par personne et par infraction constatée. La direction dispose également du droit de faire appel aux forces de l’ordre en cas de nécessité afin de faire évacuer les lieux en cas d’entrave à la liberté du travail. La direction a également la possibilité de "refacturer les frais engagés par cette grève aux salariés condamnés".
Après 11 jours de blocage chez Renault, la direction précise qu’elle a décidé d’assigner en justice "33 salariés" dans le but de libérer le site.
En grève depuis le mardi 4 juin, les salariés demandent un minimum de 35 euros d’augmentation salariale, ainsi qu’une prime exceptionnelle de 650 euros et 150 euros de bons d’achats.Une prochaine réunion de négociations entre la direction et les représentants syndicaux est prévue mardi 18 juin.