Un activiste de Greenpeace est actuellement dans l’île soeur pour tenter d’empêcher les activités d’un navire sud-coréen. L’ONG accuse le FV Premier de pêche illégale et de pillage des ressources marines.
Le FV Premier, navire de pêche sur-coréen est arrivé dans la rade de Port-Louis ce samedi, provoquant la colère de l’organisation non-gouvernementale. Selon Greenpeace, le FV Premier aurait pêché illégalement dans les eaux du Libéria, "ce navire qui opère pour le compte de Dongwon Industries a utilisé de faux documents pour pouvoir pêche dans les eaux libériennes", rapporte l’Express. Documents qui auraient été authentifiés par les autorités libériennes, précise l’ONG.
Nathaniel Pelli, militant Greenpeace, suit les activités de ce navire et a tenté d’accéder au bateau ce dimanche, en vain. L’activiste écologique a néanmoins "peint le mot ’illégal’ sur la coque du navire", poursuit L’Express.
L’organisation a interpellé le gouvernement mauricien sur le FV Premier, lui demandant "d’interdire ses activités". Nathaniel Pelli a déclaré que "nous suivons ce navire depuis un mois. Nous sommes venus à Maurice pour attirer l’attention de la communauté internationale sur la destruction causée par la pêche illégale dans cette partie du monde. Nous demandons au gouvernement mauricien d’interdire ce navire de pêche dans sa région".
Mais pour l’instant, les autorités mauriciennes n’ont pas donné suite aux demandes de Greenpeace. Les gardes-côtes de l’île n’ont reçu aucune instruction pour intervenir alors que le navire sud-coréen sera à quai dans la rade de Port-Louis pendant encore trois semaines.