Un tremblement de terre, d’une magnitude de 6,3, a frappé hier la province de Bushehr, en Iran, où le dernier bilan fait état de 37 morts et 850 blessés.
La secousse qui s’est produite à proximité de la centrale de Bushehr, l’unique centrale nucléaire du pays, n’a provoqué aucune fuite radioactive, ont rassuré les autorités iraniennes. L’Iran, qui a prévenu l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a écarté toute menace radioactive après le séisme.
Il n’y avait « aucun dégât à la centrale électrique sur la base des dernières informations ». « Le personnel continue de travailler normalement et les niveaux de radiation sont entièrement dans les normes », indique-t-on à Moscou, du côté du constructeur russe de la centrale Atomstroïexport.
Le tremblement de terre a toutefois ravagé un village entier, où la plupart des maisons sont construites en terre. Le gouverneur de la province de Bushehr, Fereydoun Hassanvand a dénombré au moins 700 habitations détruites, en plus des dégâts humains qui s’élèvent à 37 morts et 850 blessés.
L’épicentre se situait à environ 90 km au sud-est du port de Bushehr, précise l’institut américain de géologie (USGS). Ce séisme, qui s’est produit mardi 9 avril en début d’après-midi, a aussi été ressenti dans les pays du Golfe, notamment à Dubaï, au Qatar, au Bahreïn, où des bureaux ont été évacués.