Au deuxième jour de sa visite à La Réunion, le Ministre des Outre-Mer s’est rendu à Bras-Panon où il a visité une coopérative de vanille. Victorin Lurel a été interpellé par des habitants du Parc National.
Après une journée consacrée au dispositif bouclier qualité-prix, le Ministre des Outre-Mer a fait un déplacement à Bras-Panon ce dimanche matin. Accompagné par le Préfet Jean-Luc Marx et le Maire de la commune Daniel Gonthier, Victorin Lurel a rencontré le responsable d’une coopérative de vanille.
L’occasion pour le Ministre des Ultramarins de mettre en avant le savoir-faire réunionnais et évoquer les dispositifs à mettre en oeuvre pour développer la filière vanille et plus généralement la production locale.
Après les consommateurs mécontents hier, ce sont des membres du Collectif pour le maintien de l’activité au coeur du Parc National (CMAC) qui ont tenté d’interpeller aujourd’hui Victorin Lurel. Coiffés de bonnets prhygiens, les manifestants qui étaient moins d’une dizaine, voulaient alerter le Ministre sur le projet de Charte du Parc National.
Un projet qui irait selon eux au détriment de l’humain et qui entraînera entre autres l’expropriation d’agriculteurs. Depuis son arrivée à l’aéroport Roland Garros hier, Victorin Lurel a été apostrophé à plusieurs reprises par des Réunionnais en colère (étudiants, consommateurs, habitants du Parc National).
Interpellé sur ces différentes actions, le Ministre a déclaré : " C’est traditionnel à La Réunion. Je me permets de dire ça. Et ce qui est d’ailleurs agréable, c’est que vous allez voir les gens et ils ne sont pas agressifs".
Cette visite de la coopérative de vanille de Bras-Panon a permis à Victorin Lurel de comprendre les difficultés auxquelles sont confrontées les professionnels de ce secteur, compte tenu des coûts de production, de la concurrence.
Victorin Lurel a assuré à ces acteurs qu’ils seront accompagnés et soutenus par l’Etat pour développer leur activité. Après plus de deux heures de visite, le Ministre des Outre-Mer a pris la direction de Salazie, où il doit visiter une exploitation avant un déjeuner avec les représentants du monde agricole.