Le service de radiothérapie à Saint-Pierre pourrait reprendre si un nouveau médecin est recruté. Le service a été suspendu en mai dernier car la sécurité des patients n’était pas optimal.
C’est à la suite de l’inspection de l’Autorité de Sûreté Nucléaire que le service de radiothérapie du Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Pierre est suspendu le 17 mai dernier.
L’organisme de contrôle considère que la sécurité des traitements des patients est en retard par rapport au servie de radiothérapie de la clinique Sainte-Clotilde. "Lors de cette inspection, nous avons constaté un certain nombre de dysfonctionnements au sein du service. Le service avait mis en place une organisation spécifique pour pallier à ces dysfonctionnements. Le départ de l’un des médecins à la mi-mai, ne permettait au service de fonctionner ces dispositions spécifiques mises en place", explique Delphine Ruel - chef de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, division de Paris.
Depuis, une quarantaine de patients ont été transférés à la clinique Sainte-Clotilde afin d’éviter certains risques qui sont liés : "principalement liés aux toxicités sur les organes à risques qui sont situés à proximité de la tumeur. Donc, tout le travail qui est fait en amont dans la préparation du traitement, vise à protéger au maximum ces organes à risques pour éviter les effets secondaires", indique Delphine Ruel.
Chaque année à La Réunion, 1 300 patients sont concernés par la radiothérapie. En novembre, une nouvelle inspection est prévue dans le service de radiothérapie de Saint-Pierre. Sa réouverture n’est prévue que lorsqu’un nouveau médecin sera recruté.