Pour le président syrien Bachar al-Assad, la reprise de la ville d’Alep aux forces rebelles sera "un tremplin" pour bouter les "terroristes" vers la Turquie, estimant que les actions d’Ankara dans son pays sont en marge du droit international.
Le président syrien Bachar al-Assad communique subtilement sur la guerre dans son pays, observe Le Figaro. Les forces qui lui sont loyales assiègent depuis des mois la ville d’Alep, dans le nord de la Syrie. "Nous devons continuer à nettoyer cette zone et repousser les terroristes vers la Turquie, et les faire retourner d’où ils viennent, ou les tuer. Il n’y a pas d’autre option", a-t-il dit au tabloïd russe Komsomolskaya Pravda.
Pour Bachar al-Assad, la reprise d’Alep aux forces rebelles sera un tremplin pour l’armée syrienne pour repousser les "terroristes" vers la Turquie, "Alep va être un tremplin très important pour procéder à cette opération", a-t-il ajouté. Le chef du régime syrien a en outre estimé que les actions de la Turquie en Syrie constituaient une invasion contraire au droit international. "La guerre civile syrienne est désormais un conflit entre la Russie et l’Occident", a-t-il poursuivi.
De son côté, l’armée russe a annoncé, hier, être prête à assurer aux rebelles armés un retrait sécurisé d’Alep, alors que le forces du président Bachar al-Assad, que la Russie soutient, mène une vaste offensive contre les quartiers est de la ville tenus par les rebelles.
"Nous sommes prêts à assurer un retrait sécurisé aux rebelles avec leurs armes, le libre passage des civils de la partie orientale d’Alep et leur retour, ainsi que l’acheminement d’aide humanitaire", a annoncé le général russe Sergueï Roudskoï lors d’une conférence de presse. Le général a ajouté être disposé à discuter de toute initiative ou suggestion.
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