L’homme de 33 ans suspecté d’être impliqué dans la mort de sa propre a été écroué pour meurtre sur ascendant et incendie volontaire. Il reconnaît avoir tué sa mère.
Il aura passé 24 heures dans la nature, mais le fils de Scholastie P. a été retrouvé par les forces de l’ordre dimanche. L’homme de 33 ans est le principal suspect dans l’enquête pour homicide volontaire.
L’homme a été mis en examen pour meurtre sur ascendant et incendie volontaire.
Pourquoi l’a-t-il fait ?
Jean-Didier P. a refusé de parler au juge et ne veut pas être représenté par un avocat.
Il a cependant expliqué avoir poignardé sa mère et avoir mis le feu à la maison. Son geste a été motivé selon lui par son désir de "libérer" sa mère de la maladie.
Le fils matricide considère que la Justice française n’est pas adaptée à sa vision des choses. Selon lui, il ne devrait être incarcéré qu’un an au lieu de la peine de perpétuité qu’il risque aujourd’hui.
Les proches de la victime sous le choc
La soeur de Scholastie P. ne croit pas que son neveu ait été capable de ce geste. Elle assure que la famille était soudée : "Elle té aim son garçon. Elle té aim vraiment."
Le frère de la victime, Alex ne réalise pas non plus : "Comment en est-on arrivé là ? Je ne peux pas comprendre comment ?"
Rappel des faits
Le parquet a ouvert une enquête pour homicide volontaire suite à la découverte d’une gramoune morte chez elle dans l’incendie de sa case avec des traces de coups de couteau sur le corps. Le fils de la victime est activement recherché par les gendarmes depuis samedi. L’homme de 33 ans, vit avec sa mère mais n’était pas présent lorsque la case s’est embrasé.
Le drame se déroule samedi matin peu avant 8 heures dans une case du chemin Vadivel à la Plaine Bois de Nèfles à Saint-Paul.
Les sapeurs-pompiers sont appelés dans le quartier pour un incendie. Le chemin étant trop petit, ils doivent enlever une partie de la clôture du voisin. C’est par ce trou qu’ils entrent dans la propriété et peuvent ainsi atteindre les flammes.
Rapidement, l’incendie est circonscrit. Une fois le feu éteint, ils font le tour des chambres. Ils trouvent dans son lit, une femme de 61 ans, morte asphyxiée par la fumée.
Poignardée dans son lit
Les secouristes préviennent alors les autorités. Les gendarmes se rendent sur place et constatent la même chose que les soldats du feu.
Sur le corps sans vie de la gramoune, des plaies au couteau sont visibles. La femme gît dans son lit, un couteau se trouve à ses côtés.
Les proches, premiers témoins
C’est le frère de la victime qui réagit en premier en voyant les flammes ravager la case. Il prévient une autre proche et se lance à l’aide de l’habitante de la maison en feu.
Il casse la porte d’entrée pour tenter de sauver sa soeur, mais ne pourra rien faire pour sortir la résidente de l’habitation.