La psychothérapeute agressée mercredi dernier dans son cabinet privé à Paris par l’un de ses patients est morte samedi 1er septembre, selon une source judiciaire.
La psychothérapeute a été hospitalisée dans un état extrêmement critique mercredi après avoir été violée et
étranglée par l’un de ses patients dans son cabinet situé non loin de la place de Clichy dans le 17e arrondissement. Trois jours plus tard, c’est-à-dire samedi, la spécialiste est décédée, d’après une source judiciaire, qui évoque un "
crime particulièrement rare dans le cadre d’une thérapie en ville".
L’agresseur présumé, qui avait été interpellé sur place juste après les faits, a été interné d’office en raison de son état psychiatrique. Dans le même temps, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour "homicide volontaire sur professionnel de santé" et "séquestration liée à un crime".
Le juge d’instruction en charge de l’affaire a émis samedi un mandat d’amener contre le suspect, afin qu’il réponde des faits qui lui sont reprochés si l’expertise psychiatrique vient à conclure qu’il est en mesure d’être entendu.
Mercredi, la psychothérapeute, âgée d’une cinquantaine d’années, a été retrouvée inconsciente avec des traces de strangulation sur le cou. C’est son fils, qui habite les lieux, qui l’a découverte en premier après avoir été alerté par des bruits suspects. Il est parvenu à intercepter un patient quittant le cabinet, et a prévenu la police.
L’agresseur présumé a ensuite été interpellé et placé en garde à vue dans les locaux du 1er district de police judiciaire. En raison de son état psychiatrique, celui-ci n’a pu être entendu et a été interné d’office dans un asile.
Source : Le Nouvel Obs