Deux suspects arrêtés pour le meurtre d’un prêtre à Madagascar sont passés aux aveux. Le vol de la voiture de la victime serait le mobile privilégié par les enquêteurs.
L’enquête sur le
meurtre d’un prêtre à Madagascar avance à grands pas avec l’arrestation de deux autres suspects.
Trois suspects au total ont été arrêtés pour le meurtre d’un prêtre, sauvagement assassiné mardi dans une forêt à Carion, Antananarivo. Deux d’entre eux auraient planifié de voler la Peugeot Partner du religieux.
Deux interpellations ont été effectuées suite à une dénonciation faite par le premier suspect, un jeune homme de 19 ans, que les gendarmes ont arrêté lundi alors qu’il allait récupérer la voiture de la victime.
Lors de sa garde à vue, celui-ci a balancé le nom d’un de ses complices, qui s’est fait arrêter à Itaosy le jour de la découverte du corps sans vie de Père Bruno. Les auditions de ces deux jeunes gens ont ensuite abouti à l’arrestation d’un troisième suspect.
Mais ce dernier a d’emblée été mis hors de cause car il aurait été engagé comme simple chauffeur pour déplacer le véhicule après le crime. Une mission qu’il aurait finalement refusé d’accomplir.
Soumis à un interrogatoire serré, les deux présumés principaux meurtriers sont passés aux aveux, d’après L’Express de Madagascar. « Le vol de voiture est le mobile privilégié du meurtre », précise le quotidien.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux individus auraient noué des relations amicales avec le prêtre dans l’intention de lui voler sa rutilante voiture neuve, une Peugeot Partner fourgon.
Une sortie hors de la ville a alors été programmée ce dimanche 30 septembre, après la messe. Les trois « amis » se sont donnés rendez-vous à Anosy, près de l’hôtel Carlton, rapporte L’Express de Madagascar.
Mais une fois « arrivé dans un endroit discret à Carion, l’un des suspects a poignardé le prêtre ». L’homme d’église, âgé de 55 ans, a tenté de se défendre, c’est alors que le second suspect l’a empoigné. Deux coups de couteau à la poitrine et deux autres au cou lui ont été fatals.
Source : L’Express de Madagascar