Le blocage politique en Grèce fait planer une certaine nervosité sur les marchés boursiers en Europe. « Les problèmes de la zone euro s’intensifient », écrit Les Echos.
Les bourses européennes ont plongé aujourd’hui, alors que la Grèce ne parvient toujours pas à former un gouvernement plus d’une semaine après les élections législatives.
Ce lundi 14 mai vers 09h00 GMT (11h00 à Paris), l’euro valait 1,2868 dollar contre 1,2917 dollar vendredi vers 21h00 GMT. Trente minutes plus tôt, vers 8h30 GMT, la monnaie unique est tombée jusqu’à 1,2861 dollar, son plus bas niveau depuis le 23 janvier.
Les principaux indices boursiers de l’Europe sont en chute libre. Le CAC 40 se dépréciait de 2,11 % en milieu de matinée à 3067,4 points. L’indice baissait sous son précédent plancher annuel, à 3073 points. Même topo à la Bourse de Milan qui a ouvert en baisse de plus de 3%, avec des valeurs qui dégringolent dans le rouge.
Les incertitudes concernant l’avenir de la Grèce au sein de la zone euro ont affolé les marchés. Les investisseurs craignent un retard ou une suspension des aides financières en faveur de ce pays, plombé par la crise de la dette. « Les problèmes de la zone euro s’intensifient », écrit Les Echos, qui cite notamment le blocage politique en Grèce, les tensions sur le secteur bancaire espagnol, les adjudications sous pression en Italie,…
Au niveau politique, c’est l’impasse en Grèce. De nouvelles discussions sont prévues ce lundi en vue de constituer l’impossible gouvernement de coalition. Cependant, à l’heure actuelle, « l’organisation de nouvelles élections législatives en juin apparaît comme l’option la plus probable, au risque de voir durer la crise qui inquiète zone euro et marchés », selon Europe 1.