Le dispositif de sécurité déployé pour sécuriser le procès Verbard est important. Juliano Verbard s’étant déjà évadé le 27 avril 2009, les forces de l’ordre sont particulièrement vigilantes à la sécurité.
Juliano Verbard et 6 des accusés ont été transférés ce matin de la prison de Domenjod à la cour d’assises pour le procès de l’évasion du gourou de la secte "Coeur douloureux et immaculé de Marie". Les autres personnes comparaissent libres à la cour d’assises. Ce balai des fourgons de police va se répéter matin et soir pendant une quinzaine de jours et le dispositif de sécurité est important.
Ce matin s’est ouvert le procès très attendu de l’évasion de Juliano Verbard à la cour d’assises (cf linfo.re : Ouverture du procès de l’évasion de Verbard). Pas moins de 14 personnes ont pris place dans le box des accusés pour évasion, séquestration et détournement d’aéronef ou complicité de ces faits. Le 27 avril 2009, le gourou de la secte "Coeur douloureux et Immaculé de Marie" s’échappait de la prison de Domenjod à bord d’un hélicoptère. Une évasion spectaculaire et inédite. Les disciples ont à l’époque pris en otage le pilote et son apprenti pour arriver à leur fins.
C’est donc un procès hors du commun qui s’est ouvert ce matin à la cour d’assises. Sans être d’une envergure exceptionnelle, le dispositif de sécurité est plus important que pour les affaires habituelles. La Compagnie Départementale d’Intervention a été chargée du transfert de Petit Lys d’Amour et des autres membres de la secte jusqu’au tribunal. Deux sections, soit une vingtaine d’hommes ont été mobilisés sur l’opération. Une équipe du GIPN (Groupes d’Intervention de la Police Nationale) est également intervenue en renfort.
Les accusés sont arrivés avec trois fourgons aux vitres teintées aux alentours de 8h30. Ce cortège spécial était escorté par trois motards et les sirènes des véhicules. Néanmoins, la rue n’avait pas été bloquée par les forces de l’ordre. Discrètement, des policiers en civil assistent à l’audience et sont postés aux alentours du tribunal pour assurer une surveillance constante, explique le commandant Bernard Gence.