Spécialiste du rugby, le journaliste Pierre Salviac a été licencié par RTL après avoir posté un tweet injurieux à l’égard Valérie Trierweiler et des femmes journalistes.
Hier, Pierre Salviac a publié une véritable bombe sur Twitter. Ce journaliste spécialiste de rugby a injurié la première Dame de France ainsi que les femmes journalistes en écrivant ceci : "A toutes mes consoeurs je dis "baisez utile, vous avez une chance de vous retrouver première Dame de France".
Suite à ces propos injurieux écrit par le chroniqueur de RTL et de L’Equipe TV, les réactions se sont enchaînées sur la toile. De nombreux utilisateurs ont réclamé une réaction de la part de son employeur en dénonçant son "machisme", son "sexisme" ou sa "beaufitude".
La direction RTL a tout d’abord condamné les propos du journaliste avant d’annoncer son licenciement à l’Agence France-Presse. "Dans le cadre d’un message publié sur Twitter, Pierre Salviac a tenu au sujet de ses consœurs journalistes des propos intolérables et totalement inacceptables qui n’engagent que lui et que RTL condamne sans aucune réserve, a déclaré la direction de la station. Pierre Salviac était jusqu’à ce jour un collaborateur occasionnel de RTL parmi d’autres médias. A compter de ce jour, RTL met un terme à toute forme de collaboration avec Pierre Salviac."
Deux heures après le twit de Pierre Salviac, le patron de l’information de RTL, Jacques Esnoux, a commenté cette déclaration sur Twitter en s’adressant directement au journaliste : "Ton tweet est absolument intolérable. J’y vois un sexisme vulgaire inqualifiable que je condamne."
Face aux multiples réactions, Pierre Salviac s’est excusé sur le réseau de microblogging. "En balançant une vanne, j’ai blessé mes consœurs. Je leur présente mes excuses et retire mon tweet" a-t-il écrit en ponctuant ses excuses d’un smiley en forme de clin d’oeil.
Agé de 65 ans, ce journaliste sportif n’en est pas à son premier message tendancieux sur le réseau social. En janvier, "il avait notamment écrit un message considéré par beaucoup d’utilisateurs comme homophobe, sans être inquiété. Il écrivait alors : : "Il y avait déjà beaucoup d’enc. dans ce pays. Cela ne va pas s’arranger". La Fédération sportive gay et lesbienne (FSGL) avait d’ailleurs demandé sa démission dans la foulée.