Le suspect qui a reconnu avoir agressé sexuellement une fillette de 11 ans dans un camping situé en Ardèche a été mis en examen hier, notamment pour viol sur mineur.
L’homme de 32 ans qui a avoué être l’auteur de cinq agressions sexuelles dans des campings du sud de l’Ardèche a été mis en examen dimanche 12 août pour "viol sur mineure de moins de 15 ans, agression sexuelle sur mineure de moins de 15 ans, tentative d’agression sexuelle sur mineure de moins de 15 ans et agression sexuelle sur mineure de moins de 15 ans ayant entraîné une blessure ou une mutilation", a indiqué dans un communiqué le vice-procureur d’Avignon Olivier Couvignou..
Connu des services de police, ce carreleur a été condamné en 2000 à de la prison avec sursis pour le même motif.
De plus, "une information judiciaire pour les mêmes chefs a été ouverte dimanche au pôle de l’instruction d’Avignon, les chefs de viols sur mineure et d’agressions sexuelles apparaissant au pluriel". Cette information judiciaire intervient après "cinq dépôts de plaintes se rapportant à des agressions à caractère sexuel survenues nuitamment entre la fin juin et le 8 août 2012".
précise Le Nouvel Observateur.
Selon un enquêteur, cet a reconnu samedi 11 août avoir agressé cinq fillettes : " une Néerlandaise, une Allemande et trois Françaises - dans des camping à Ruoms, Vogüe, Privas, Lavilledieu et Saint-Didier-sous-Aubenas".
Déjà condamné pour agression sexuelle en 2000
En 2000, il avait « été condamné à de la prison avec sursis assorti de trois ans de mise à l’épreuve pour une agression sexuelle remontant à 1999 », a expliqué une source judiciaire, à Avignon.
Ce violeur présumé n’était pas inscrit au fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais). "Car ce fichier a été créé par la loi du 9 mars 2004 et ne pouvaient y être répertoriées que les condamnations postérieures à cette date ou les affaires en cours, a expliqué Pierre Rancé, le porte-parole de la Chancellerie. Il était, en revanche, inscrit dans un autre fichier, le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), créé par la loi de 1998 pour les infractions à caractère sexuel et, plus tard, étendu à d’autres types d’infractions, a précisé le porte-parole".
Hier, l’individu - décrit par un pervers - a été transféré à Avignon dimanche pour être entendu par un juge d’instruction. Il a été mise en examen notamment pour viol sur mineur avant d’être placé sous mandat de dépôt criminel.