30 femmes qui s’estiment victimes de pilules contraceptives de troisième et quatrième génération vont porter plainte en janvier prochain contre plusieurs laboratoires.
La première plainte de Marion Larat semble avoir incité d’autres femmes à se manifester. Le 14 décembre dernier, cette jeune femme handicapée à 65% après un accident vasculaire cérébrale, porte plainte contre le laboratoire Bayer. Elle estime que sa pilule contraceptive de troisième génération est responsable de son état de santé.
Depuis la médiatisation de cette affaire, qui constitue une première en France, son avocat - Philippe Courtois - affirme avoir reçu des retours de plusieurs femmes se disant victimes, elle aussi, de ces pilules.
Ainsi, 30 femmes, âgées entre 17 et 48 ans, estiment avoir eu de graves problèmes de santé à cause de la prise de ces pilules de troisième et quatrième génération. Ces personnes parlent d’accidents vasculaires cérébraux, d’embolies pulmonaires, de thromboses veineuses ou encore de phlébites.
Une femme est même décédée des complications médicales et plusieurs autres ont gardé des séquelles importantes, rapporte France Info. En janvier prochain les 30 femmes vont loger une plainte au tribunal de Bobigny contre plusieurs laboratoires : Bayer, Schering, Merck et Pfizer, selon Me Philippe Courtois.
Environ deux millions de femmes prennent ces pilules contraceptives en France.