Chaque année, plus de deux millions de promeneurs et randonneurs découvrent ou redécouvrent les forêts de l’île intense. Si les sentiers de la Réunion sont très prisés, leur pollution inquiète les autorités. Selon ces-dernières, il s’agit avant tout de faire évoluer les mentalités.
Chaque semaine, c’est le même scénario qui se répète, inlassablement : les employés chargés de l’entretien des sentiers retrouvent la forêt de Bélouve dans un été lamentable. Bouteilles vides, assiettes en carton, vieilles chaussures : la négligence de certains promeneurs et randonneurs n’est pas sans conséquences pour la nature.
Avec cette pollution, ce sont les rats et animaux indésirables qui peuvent être attirés sur les lieux. Chaque année, ce sont plus de 2 800 000 personnes qui empruntent ces sentiers. Ces chiffres témoignent de l’intérêt des locaux et touristes pour les forêts de la Réunion. Ce que déplorent les services de l’ONF, ce sont les mauvais comportements de certains usagers qui ne laissent pas toujours les lieux dans lequel ils les ont trouvés.
Ce manque de civisme contraint l’ONF à débloquer un budget pharaonique pour nettoyer les sentiers pédestres. Cet argent que l’ONF pourrait réserver à d’autres actions en lien direct avec la préservation des espèces endémiques par exemple, elle doit le dédier au ramassage des ordures. Afin de réduire ces dépenses (500 000 euros par an), l’ONF organise plusieurs campagnes en vue de sensibiliser la population au respect des forêts de l’île. Au travers de ces diverses opérations, l’Office National des Forêts entend susciter une prise de conscience du côté des usagers.
