De l’Australie à l’Afrique du Sud, plusieurs pays ont fait le test concluant des mesures de protection anti-requins. Des systèmes déjà installés depuis une soixantaine d’années. La dernière invention en date, le Shark Shield émet des ondes magnétiques qui éloignerait les squales mais n’auraient pas de conséquences sur l’environnement.
Les attaques de requins se sont multipliées ces derniers mois sur les côtes réunionnaises. Le 15 juin dernier, Eddy Auber, jeune bodyboarder de 32 ans avait succombé à ses blessures après avoir été mordu sur le spot de Ti Boucan. Ce lundi,un autre surfeur expérimenté de 31 ans qui était à l’eau avec un groupe de requins a été la cible d’un requin au large de Boucan Canot. Son corps n’a pas pu être retrouvé mais il n’a pas survécu à ses graves blessures.
Dans plusieurs pays du monde, comme l’Australie ou l’Afrique du Sud, certains systèmes de sécurité fonctionnent bien, à l’image du shark-shield, un bracelet qui envoie dans l’eau des ondes magnétiques faisant fuir les requins. Seul problème, mes baigneurs ou surfeurs qui n’en seraient pas équipés seraient davantage exposés aux squales.
La Région avait affirmé envisager de financer des shark-shield collectifs. Bien que ce projet ne soit pas encore validé par les élus de la pyramide inversée qui seront appelés à voter, il s’agit bel et bien d’une initiative qui vise à protéger les passionnés de surf. Au début du mois d’août, la mairie de Saint Leu a également annoncé qu’elle allait "prendre les devants en passant commande d’une dizaine de "Shark Shield" pour prévenir tout accident".
Les shark-shield collectifs sont quant à eux des dispositifs anti-requins capables de protéger tout un spot de surf. A l’issue de la table ronde qui s’est tenue le 25 juillet dernier à la mairie de Saint Paul au sujet du risque requin, plusieurs ateliers ont été créés. En ce sens, la Région Réunion s’est engagée à participer aux travaux portant sur la gestion des risques. Pour rappel : cette table ronde inédite en son genre s’est soldée par la création de trois grands ateliers, à savoir la recherche scientifique, les alertes et interventions, sans oublier les dispositifs de protection à mettre en place.
D’autres méthodes ont déjà été expérimentées comme les filets anti-requins, des enclos en passant par des hameçons ou des lignes électriques. Mais ces méthodes s’avèrent coûteuses et ont un impact néfaste sur l’environnement. L’une des solutions recommandée par les experts serait de baliser les squales afin d’avertir en temps réel les baigneurs.