Venus à la Réunion dans le cadre des fêtes de Dipavali, 16 commerçants indiens ont été interpellés par la Police de l’Air et des Frontières (PAF) et placés en garde à vue, au motif que leur visa "touriste" ne leur permettait pas de participer à la foire. Avec avoir passé une nuit au commissariat du Chaudron, les ressortissants indiens sont repartis libres et ne seront pas ramenés directement à la frontière. Leur avocate a dénoncé les conditions dans lesquelles ils ont été retenus.
"On leur a refusé le droit élémentaire d’être représenté par un avocat, on leur a refusé leur droit d’être visité par le consul, on ne procède pas comme ça sur le territoire français !", a déclaré excédée leur avocate Maître Léopoldine Settama cet après-midi à la sortie du commissariat du Chaudron.
Interpellés hier après-midi, les seize marchands indiens ont passé leur nuit en garde à vue. "Selon l’interprète, on leur a dit si vous acceptez un avocat, c’est trois mois de prison" a affirmé furieuse, leur avocate Maître Léopoldine Settama. Dénonçant les conditions de la garde à vue, l’avocate a affirmé qu’un rapport relatant l’affaire serait envoyé au Ministère des Affaires Etrangères.
Cette intervention de la PAF a suspendu le démarrage de la foire de Saint-Louis. Les commerçants, cités par le JIR qui a révélé l’affaire, étaient persuadés d’avoir toutes les autorisations nécessaires pour pouvoir participer à la foire. Relâchés cet après-midi, les commerçants ne seront pas reconduits à la frontière dans l’immédiat. "Ils sont libres mais ils sont encore choqués", affirmait l’avocate.