En première instance, Sandrine Suzanne a été reconnue coupable du meurtre de sa grand-mère et condamnée à une peine de 25 ans de réclusion criminelle. Le verdict vient de tomber en appel : après trois jours d’audience, cette jeune femme aujourd’hui âgée de 27 ans est encore plus sévèrement punie avec une peine de 30 ans de réclusion criminelle. Elle dispose de cinq jours pour se pourvoir en cassation.
Le verdict est tombé dans l’affaire du meurtre de Thérèse Picardo, poignardée de 21 coups de couteau et laissée pour morte dans sa case de à Saint-Pierre : Sandrine Suzanne, aujourd’hui âgée de 27 ans a été condamnée à une peine de 30 ans de réclusion criminelle. Ce matin, le Parquet a requis à son encontre 25 ans de réclusion criminelle. La Cour d’Assises est allée bien au-delà de ces réquisitions en condamnant la Saint-Pierroise à une peine plus lourde qu’en première instance.
Maître Frédéric Hoarau qui défend les intérêts de Sandrine Suzanne s’est dit déçu par la justice, estimant qu’il n’est pas possible de juger une personne coupable sans avoir de preuve tangible. L’accusée dispose d’un délai de cinq jours pour se pourvoir en cassation. Sandrine Suzanne s’est effondrée en larmes à l’annonce du verdict. La jeune femme espérait bénéficier d’une peine plus légère en faisant appel de la première décision de justice.
Du côté des parties civiles, la fille de Thérèse Picardo, qui ne s’est jamais remise de la mort de la gramoune le 29 septembre 2007 a remercié les forces de l’ordre pour le travail qu’elles ont mené et qui a permis l’arrestation de Sandrine Suzanne. Maître Nativel, avocat de la partie civile a quant à lui estimé que le verdict rendu par la Cour d’Assises est juste. Le conseil a également rappelé qu’au cours de l’instruction, Sandrine Suzanne avait changé 17 fois de version.
La peine des proches de la victime ne pourra jamais s’atténuer selon elles, et ce malgré les trente ans de réclusion criminelle prononcées à l’encontre de Sandrine Suzanne. En voulant réduire sa peine, la jeune femme de 27 ans a écopé d’une peine plus lourde, cinq ans de plus qu’en première instance. Seul regret des victimes : Sandrine Suzanne n’a émis aucune regret et n’a pas avoué le meurtre de sa grand-mère.