Depuis hier, Jean Bernard Boutiana Cavana comparait devant la cour d’Assises de Saint-Denis pour avoir frappé sa compagne à mort en janvier 2009 et l’avoir laissé agonisante dans le lit conjugal. Affirmant qu’il n’avait pas l’intention de la tuer, le concubin violent a crié qu’il l’aimait devant la cour. Pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner" et "non assistance à personne en péril", il encourt jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle. Cette journée d’assises sera consacrée aux expertises psychiatriques de l’accusé, aux plaidoiries et aux réquisitions.