Chez Annick comme chez beaucoup de Réunionnais, en particulier dans le Sud, il n’y a pas d’eau depuis lundi. Le potager meurt et les animaux d’élevage se ruent sur les quelques goutes d’eau disponibles. Pour se laver, les enfants ont recours à la lingette.
Pas de courant, c’est synonyme de pénurie d’eau dans de nombreux foyers réunionnais. Une grande partie du réseau d’alimentation en eau nécessite des pompes, qui fonctionnent à l’électricité.
Chez eux, Annick et sa famille sont privés d’eau à la Ravine des Cabris depuis lundi. La maison a pourtant bien besoin d’eau. Entre le bain à prendre, l’eau à boire, les plantes potagères à arroser et les poules de basse-cour à abreuver, difficile de s’en sortir.
Mais Annick trouve réponse à tout. Pendant que son mari va chercher quelques jerricanes d’eau chez sa mère, elle utilise des lingettes pour une toilette sommaire sur ses enfants.
L’eau potable est achetée dans le commerce, et pour le rafraîchissement, heureusement la piscine a pu être remplie avant les coupures et la grève de la Séchilienne.
