Cinq mois après la fermeture des hauts fourneaux, François Hollande a été accueilli par quelques huées et sifflets ce jeudi, sur le site de Florange.
Le président de La République a été accueilli par une centaine de personnes, - pour la plupart des syndicalistes et des salariés d’ArcelorMittal, - rassemblés devant l’entrée des bureaux d’ArcelorMittal à Florange en Moselle. Munis de banderoles et drapeaux, les manifestants ont souhaité faire passer des messages forts : "Hollande comme Sarkozy président des patrons", "La Lorraine a un coeur d’acier... Ensemble pour le maintien de nos industries", "Casse des usines... Licenciements... Chômage... Montée du FN... Vous recommencez les crimes de 1984"...
Les salariés d’ArcelorMittal considèrent comme une trahison du chef de l’Etat, la fermeture des hauts fourneaux de leur aciérie, il y a cinq mois.
A l’entrée du site, quelques dizaines de salariés CGT et CFDT ont donc hué et sifflé la voiture du chef de l’Etat. Devant le bureau de l’entreprise, des salariés ont également crié leur colère : "C’est une trahison, il nous a trahis. A la limite j’aurais préféré qu’il nous mente et qu’il ne vienne pas" a lancé Pascal Olivarez, syndiqué à la CFDT. Avant d’ajouter : "Hollande a dit des choses qu’il n’a jamais faites, on ne va pas lui demander plus".