La plate-forme "Notre idée de la France" a été lancée hier pour soutenir François Hollande. Elle est pilotée par l’association Répondre à gauche, dirigée par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll.
Le site notreideedelafrance.fr devait être lancé lundi, mais les mauvais chiffres du chômage et la publication d’un sondage défavorable à François Hollande ont forcé son entourage à repousser l’échéance d’une journée, révèle BFMTV. L’actuel locataire de l’Élysée n’est pas encore candidat à l’élection présidentielle de 2017, mais cette plate-forme a été mise en place par anticipation pour défendre son bilan. Le site notreideedelafrance.fr a été mis en ligne par les "jeunes de gauche" qui soutiennent François Hollande. Il est piloté par l’association Répondre à gauche, dirigée par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, qui est proche du président depuis longtemps et qui s’était déjà chargé de la communication du futur chef de l’État lors de la primaire socialiste de 2011.
#NotreidéedelaFrance est celle d’une France à l’écoute de sa jeunesse diverse et de ses territoires https://t.co/WztM2dB4tK
— #NotreIdeeDeLaFrance (@NotreIdeeDeLaFR) 27 septembre 2016
En outre, le directeur de publication est Dominique Villemot, un avocat très proche de François Hollande, membre de la promotion Voltaire de l’ENA, et fait chevalier de la Légion d’honneur par le président en février 2013. Les initiateurs du site notreideedelafrance.fr, qui ont publié leurs noms sur le site, expliquent dans un texte commun que "François Hollande demandait à être évalué sur un seul engagement, une seule promesse : "Est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu’en 2012 ?" Nous lui répondons aujourd’hui : Oui, en 2017, nous les jeunes, vivrons mieux qu’en 2012". L’axe de communication de ce site est de dire que "ça va mieux". Un onglet propose de voir "le vrai bilan de François Hollande", département par département. Et les références au récent discours de Wagram du président sont multiples.
Officiellement, François Hollande annoncera son choix de se représenter ou pas à l’élection présidentielle de 2017 au mois de décembre. Mais l’attente est aussi insoutenable que la candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite et du centre.