Nicolas Sarkozy a affirmé durant le Sommet de l’Union européenne que la Chancelière allemande Angela Merkel lui avait confié son intention de procéder elle aussi à "des évacuations de camps" bientôt.
Berlin s’est empressé de démentir l’affirmation du Président français. Ainsi, le Ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a catégoriquement nié qu’Angela Merkel ait soutenu la politique de Nicolas Sarkozy. "Il n’y a jamais eu de tels propos de la part de la Chancelière. Cela serait d’ailleurs contraire à la Constitution allemande, et il n’y a aucune réflexion à ce sujet", indique le chef de la diplomatie allemande. D’après ce dernier, Berlin a tout simplement réaffirmé sa position selon laquelle on ne pouvait comparer les expulsions auxquelles se livre Paris à la politique du Troisième Reich, comme l’avait cité la commissaire européenne Viviane Reding. Le chef de la diplomatie allemande a alors mis les propos du Président français sur le compte d’un "malentendu".