Les membres de la Haute Autorité de la Transition (HAT) ripostent aux sanctions infligées par le GIC. A l’issue de la réunion tenue au Palais vert d’Anosy, ils ont proposé des mesures sévères à l’encontre des leaders et dirigeants des mouvances Ravalomanana, Zafy et Ratsiraka.
Les deux anciens présidents, Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka, exilés à l’extérieur, seraient interdits de retour au pays. Dans les résolutions, les membres de la HAT envisagent de poursuivre Marc Ravalomanana pour "corruption, atteinte à la sûreté de l’État et haute trahison". Tout processus d’amnistie à l’encontre de ceux qui sont reconnus pour avoir commis des actes de haute trahison et des crimes de sang sera annulé. Face à ces résolutions, le ministre de la Sécurité intérieure, Organès Rakotomihantarizaka, a individuellement cautionné les propositions tout en félicitant les membres de la HAT.
De son côté, l’ancien député Tiako i Madagsikara (TIM), Raharinaivo Andrianatoandro, condamne ces mesures, sans oublier de justifier les sanctions infligées à l’encontre des dirigeants de la transition visant à ramener tout le monde autour d’une table. Dans les jours qui viennent, les membres de la HAT attendent l’approbation du gouvernement du régime transitoire qui est le seul habilité à décréter l’application ou non de ces sanctions à l’encontre des dirigeants des trois mouvances.